Nouveautés :

• Récit/Actualité
Hoda AOUAD-SHARKEY

ROBES DE SOI - Au fil d'une guerre, recoudre une vie

Le livre :
« Il me manque quelque chose, il me manque quelqu'un. Qu'ai-je donc perdu en cours de route qui fait que je ne me reconnais plus ?
À la recherche de ma part manquante, j'erre çà et là. Je reviens toujours à ma valise. Celle que je n'ai jamais eu la force d'ouvrir. Celle où sont enfermés mes habits d'avant. Celle que je déplace de lieu en lieu sans oser m'en débarrasser, mais sans essayer de me l'approprier non plus.
Aujourd'hui, je prends mon courage à deux mains pour en explorer le contenu, déplier pièce par pièce mes affaires chargées d'histoire... »

À travers des habits exhumés d'une valise, l'auteure évoque avec un mélange de tendresse, d'humour et de gravité sa traversée – et celle de sa famille – de la guerre civile libanaise (1975-1990).

L'auteure :
C'est le premier livre-témoignage de Hoda AOUAD-SHARKEY, née au Liban en 1958, et qui raconte son pays natal en exhumant d'une valise-témoin, les robes rappelant les souvenirs joyeux de son enfance, de son adolescence, de sa vie de femme, et de sa famille et amis ; son engagement auprès des plus démunis sans distinction d'origine ni de religion ; et les drames tragiques et poignants engendrés par la guerre civile libanaise dans les années 1975 à 1990 où la mort était banalisée, et qui a laissé un pays exsangue et dénué de tout avenir, obligeant l'auteure à un inéluctable exil en France en 1983, où il lui fallut réapprendre à vivre et à s'intégrer dans un pays totalement inconnu pour elle, si ce n'est par sa littérature et ses grands auteurs et poètes qu'elle affectionne particulièrement.

Et la terrible explosion du 04 aôut 2020 au port de Beyrouth avec son lot de morts, de sans-logis et de drames sociaux, économiques et humains, renvoie à cette période sombre où seule la survie importait. Quid de l'avenir de ce pays doublement meurtri ? De ses perspectives de développement économique et sociétal à l'aune d'une impasse politique durable ? Peut-on envisager avec optimisme une renaissance de ce pays tristement « maudit » ou l'espoir d'une vie meilleure en est-il banni ?

13 x 21 cm - 208 p. - 17 € - ISBN : 979-10-91301-18-3 - Parution : 9 octobre 2020


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• Récit/Actualité
Georges TOLEDANO

LE COMBAT OU LA MORT ?

Premier ouvrage de Georges TOLEDANO, Le combat et la mort ?, est un récit optimiste, plein d'enseignements et de positivisme. À l'heure où les valeurs essentielles sont absentes dans l'éducation des nouvelles générations, l'objectif de l'auteur est de faire partager son parcours de vie fait de déceptions, de souffrances et de bonheurs, où seuls la détermination et le respect prédominent.

De Meknès à Champigny-sur-Marne, du kibboutz Shomrat, près de Saint-Jean d'Acre, à Paris et Montréal, de Lisbonne, Cascais ou Estoril au Portugal à Milan, Pavie, Vigevano ou Voghera en Italie, d'Abidjan, Yamoussoukro ou Bouaké en Côte d'Ivoire, en passant par le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Centrafrique, le Tchad, le Niger, d'Amérique latine (Venezuela, Équateur) aux îles Caraïbes, Haïti, Paris, Moscou ou la Floride – mon point d'ancrage définitif depuis 1999 –, que de péripéties tumultueuses dans ce parcours de vie intense et varié.
Sans diplôme aucun et avec pour seule arme mon sens aigu du commerce, il m'a fallu affronter les obstacles en faisant preuve d'abnégation et sans jamais me départir des seules qualités qui m'animaient : mon courage à toutes épreuves et mon opiniâtreté inébranlable, hérités sans doute de ma mère, afin de porter tous mes projets à réalisation.
Après avoir échappé à une mort certaine lors d'un naufrage en octobre 1973 en Haïti, j'ai toujours privilégié la vie et l'esprit d'entreprise, en mesurant avec pragmatisme tous les risques encourus. Je l'ai fait avec curiosité et passion, malgré les nombreuses difficultés ou les coups bas. Je me suis battu comme un lion, afin de jouir en premier lieu d'une vie confortable, mais aussi pour me sortir de situations complexes ou prouver mon innocence dans des affaires où j'ai été incriminé à tort.
Mon épouse Karen, sans laquelle je n'aurais sans doute jamais construit autant de belles choses, a été pour moi un soutien indéfectible, bravant avec courage à mes côtés cette route jonchée d'obstacles divers et
« insurmontables ». Nous n'avons sans doute pas choisi le parcours le plus simple, ce qui rend d'autant plus appréciable notre réussite.
S'épanouir dans son métier, apprendre chaque jour, vivre pleinement sa vie, avoir des valeurs et une morale, se souvenir de ses racines, ont été le fil conducteur de ma riche vie, avec l'appui indispensable de l'essentiel : la famille.
« Le combat ou la mort ? » a été mon leitmotiv durant toutes ces années de souffrances mais aussi de joies partagées.

L'auteur
Georges TOLEDANO, est un éminent homme d'affaires d'origine franco-marocaine, aujourd'hui citoyen américain résidant en Floride, qui a brillamment réussi dans la promotion immobilière.

14 x 22 cm - 224 p. (dont hors texte 24p. illustrées) - 17 € - ISBN : 979-10-91301-14-5 - Parution :
10 juin 2020.



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• Récit/Actualité
Frank KHALIFA

ASHKÉLONE 2014 : Un Français sous le feu du Hamas

À un moment où les tensions sont à nouveau exacerbées entre Israël et le Hamas, ce roman-récit-reportage happe le lecteur dans cette dure réalité quotidienne de guerre que vivent les civils de part et d'autre de la frontière séparant Israël de Gaza.

Au carrefour de la tectonique des cultures, Bernard est en quête vitale de repères. Bernard devait prendre ses vacances dans une petite ville balnéaire qui porte le nom d'Ashkélone et qui fut, il y a des milliers d'années, le théâtre d'un drame biblique, celui de la trahison de Samson par Dalila. Ce monde fou par sa turbulence plongée dans l'engrenage politico-médiatique semble de plus en plus étranger et inconnu à Bernard, et les valeurs auxquelles il se raccrochait, s'évanouissent sous les coups de butoir de l'extrémisme, de la désinformation et de la difficulté incompréhensible du monde libre à lutter contre les fossoyeurs de la liberté. Entre fiction et réalité et jusqu'au dénouement final, le lecteur est tenu en haleine par ce roman écrit au rythme d'un carnet de bord bien étoffé et qui nous invite à une réflexion sincère et profonde sur la complexité de la vie, l'ambiguïté de l'amour et l'absurdité de la guerre. L'esprit de « Charlie » plane au-dessus de la trame et une guerre « instrumentalisée » de toutes parts se dévoile de façon crescendo tandis que l'histoire d'amour d'un couple s'étiole inexorablement. L'auteur nous entraîne dans l'univers des blessures d'âme existentielles que la vie inflige à un homme ou une femme. Alternant rire et gravité, ce roman, très rythmé et basé sur des faits réels et méconnus du grand public, ne laisse aucun répit au lecteur, femme ou homme, qu'il appelle à ne jamais être indifférent à une menace qui pointe à l'horizon parce que tellement lointaine de l'insouciance quotidienne.

L'auteur
Frank Khalifa est docteur en Sciences juridiques et politiques de l'Université des Sciences sociales de Toulouse, professeur certifié Classe exceptionnelle d'économie gestion et auteur de Sous le ciel d'Ashkélone, aux éditions Auteurs du monde (Paris, 2016) et de Difficile laïcité - Sources et enjeux aux éditions L'Harmattan (Paris 2014).

13 x 18 cm - 234 p. - 15 € - ISBN : 979-10-91301-22-0 - Parution : 26 mars 2020.


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• Récit/Actualité
Christine DEVIERS-JONCOUR

CES MESSIEURS QUI NOUS GOUVERNENT…

En nous racontant par le détail les comportements sentimentaux et familiaux des « Messieurs d'en haut », qu'elle a longtemps côtoyés, Christine Deviers-Joncour nous entraîne dans des coulisses peu reluisantes. Un envers du décor où la femme n'est plus rien. Comme cela arrive souvent dans d'autres milieux aussi.

Une peinture au vitriol des coulisses du pouvoir. Un récit émaillé d'anecdotes toutes véridiques.

« Le livre de Christine Deviers-Joncour, que certains pourraient prendre pour de badines confessions, des histoires d'alcôves plus ou moins nettes, est un fort témoignage sur notre temps. Sa politique dévoyée à laquelle nous ne croyons plus, sa justice muselée, son amoralisme qui, donnant le goût de l'excès, fait perdre le goût de la mesure. De la juste mesure. Car sans juste cadence tout glisse en décadence. »
[A. Walter]

« Que cela plaise ou non, Christine Deviers-Joncour est l'une des femmes clés de notre époque qu'elle incarne. » [Jean-Pierre Thiollet, dans Les dessous d'une Présidence, 2002.]

L'auteure
Christine Deviers-Joncour, née à La Cassagne en Dordogne, est devenue célèbre du fait de son implication dans le volet de l'affaire Elf/Roland Dumas, qui fut ministre de François Mitterrand.
« L'affaire Dumas et CDJ ne fut qu'un écran de fumée pour protéger l'énorme scandale des Frégates à Taiwan pour un montant de 4 milliards de francs de rétrocommissions. Un des plus gros scandales politico-financiers de la Cinquième République en volume d'argent et nombre de décès, dixit le juge Van Ruymbeke, et Christine Deviers-Joncour le fusible idéal ! »…
Grâce à son combat courageux pour sa défense, cette affaire fut mise en lumière. Mais définitivement classée et occultée pour cause Secret Défense.
Christine Deviers-Joncour est celle à travers qui l'affaire Dumas a explosé. Elle est également celle qui a levé le voile sur les transactions secrètes dont elle a été le témoin entre Taiwan et la France pour la vente de six frégates, dans le cadre de l'« Opération Bravo » où se seraient « illustrés », outre les groupes Elf et Thomson, Roland Dumas mais aussi de nombreux personnages influents de la République française.
Aujourd'hui elle se consacre à l'écriture, l'illustration et la musique.

14 x 22 cm - 128 p. - 17 € - ISBN : 979-10-91301-10-7 - Parution : 24 mars 2020.


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• Récit/Actualité
ILF et PETROV

Le « DOSSIER » AMÉRIQUE

Traduit du russe par Alain PRÉCHAC

Le roman-reportage L'Amérique sans étages (Одноэтажная Америка), paru en URSS en 1937, est l'exemple unique d'un livre apparemment objectif, avec quelques opinions de ses coauteurs, paru à une époque d'oppression maximale dans tous les domaines : politique (procès dits de Moscou), littéraire (emprisonnement ou exécution d'écrivains) et, en général, humain (millions de victimes). Entre l'assassinat de Kirov le 1er décembre 1934 et le retour à Moscou de nos écrivains, en février 1936, l'atmosphère s'était considérablement durcie : ils ne furent ni fêtés ni même accueillis à la gare.
Le présent « dossier » constitue le complément critique du « roman-reportage » L'Amérique au ras du sol d'Ilya Ilf et Yevguiéni Petrov. L'Amérique au ras du sol laisse en effet, à sa seule lecture, de nombreuses questions en suspens : quelles conclusions réelles les écrivains tiraient-ils de la confrontation des deux systèmes soviétique et américain ? Les Lettres à leurs femmes, qu'ils écrivent à la même époque, fournissent, malgré la barrière de la censure postale, de précieux renseignements à cet égard : elles gurent ici presque intégralement (pour Ilf, d'après les manuscrits communiqués par sa lle Alexandra, pour Petrov d'après une édition incomplète de 1961, partiellement complétée par un petit livre de 1998). Le Journal d'Amérique d'Ilf, publié bien après sa mort en URSS (et, intégralement, en 2000 seulement), est encore plus révélateur. Ces sources révèlent la personnalité de Solomon Trone, l'homme qui les a manipulés tout au long de leur séjour. Sous ses dehors de brave citoyen américain (« Monsieur Adams », dans le roman), cet agent secret du Komintern ne cachait pas son désir de voir les États-Unis devenir une seconde Union soviétique. Nous publions sa très révélatrice correspondance d'archives avec les auteurs. Même les Russes n'en ont pas encore eu la primeur. Dans une interview accordée en 1992 et publiée en 1997, sa veuve (alors très âgée) a tenté, cinquante-sept ans après les faits, de brouiller les pistes en dissimulant le vrai rôle joué par son mari. La mission politique l'emportait bien pour le Kremlin sur la tâche exploratrice ou l'éventuelle œuvre littéraire, comme l'illustre encore la Lettre à Staline écrite par les auteurs (peut-être par le seul Petrov) en février 1936, et révélée au public en 1992. Deux petites œuvres de circonstance (on pourrait presque dire : de propagande) écrites pour le public soviétique, qui contrastent avec la remarquable « objectivité résiduelle » du roman-reportage (car surtout destinée au public et aux responsables américains), montrent enfin les écrivains otages d'un système diabolique.

Les auteurs
Nés à Odessa en 1897 et 1902, ils sont morts tous deux à moins de quarante ans : Ilya Fainzilberg, dit Ilf, en 1937 (tuberculose ou plus probablement suicide) et Yevguiéni Kataïev, dit Petrov, en 1942 (accident d'avion). D'abord journalistes, puis auteurs associés (comme les frères Goncourt ou Erckmann et Chatrian), ils ont publié ensemble, entre 1928 et 1937, de nombreux ouvrages humoristiques ou satiriques. Leurs deux romans picaresques – Les Douze Chaises (1927-28, peinture humoristique de la société russe à la n de la NEP) et Le Veau d'or (1931-33, satire masquée mais acérée des processus de mise en place du stalinisme) – ont connu un succès inouï, faisant d'eux, avec de surcroît deux cents récits, trois grandes nouvelles et le présent « roman-reportage », les auteurs soviétiques les plus populaires à ce jour : quelque cent millions d'ouvrages vendus dans leur pays, malgré de longues périodes de censure partielle ou totale, un nombre considérable en Europe de l'Est (avant comme après la chute du communisme), une quinzaine d'adaptations à l'écran, une station polaire et deux petites planètes du système solaire nommées en leur honneur (après le communisme), sans compter de nombreuses manifestations culturelles comme l'« Ostap d'or », créé en 1992 à Saint-Pétersbourg, du nom de leur plus célèbre héros. Ils ont été l'honneur de leur pays, l'incarnation de la résistance secrète de la population à l'arbitraire gouvernemental, surtout stalinien mais aussi khrouchtchévo-brejniévien.

14 x 22 cm - 376 p. - 18 € - ISBN : 979-10-91301-37-4 - Parution : 28 novembre 2019.


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• Récit/Actualité
ILF et PETROV

L'AMÉRIQUE SANS ÉTAGES : Staline en visite chez Roosevelt

Traduit du russe par Alain PRÉCHAC

Le New York de 1936, Henry Ford, Chicago, le désert d'Arizona avec ses Indiens, San Francisco et ses agents d'in uence prosoviétiques, Hollywood décortiqué par le menu, un passage illégal de la frontière mexicaine, une audience de Franklin Roosevelt : voilà ce que l'on trouve, et bien des choses encore, dans ce livre écrit par deux humoristes russes mandatés à leur corps défendant par le régime stalinien.
Ilya Ilf-Fainzilberg et Yevguiéni Petrov-Kataïev (frère de Valentin, un écrivain connu) sont tous les deux « montés » à Moscou d'Odessa a amée dans les années vingt. Le premier, né en 1897, était d'une famille juive modeste où deux de ses frères étaient peintres. Le second, né en 1902, était ls d'un professeur d'histoire. Se rencontrant à Moscou, ils devinrent journalistes et auteurs de brefs récits dans le journal des cheminots. Puis, en 1927, ils se mirent à écrire ensemble leur premier chef d'oeuvre, Les Douze Chaises, une oeuvre humoristique que suivit en 1932 Le Veau d'or, une oeuvre satirique qui démontait le système stalinien. Le succès des deux romans fut inouï et ils écrivirent encore cent récits et nouvelles. Puis ce fut en 1937 L'Amérique au ras du sol, leur reportage d'un long voyage aux USA.
Ce livre moins connu est aussi passionnant que celui que Balzac consacra en 1847 à la Russie. C'est une pépite dans le désert littéraire de l'époque. Incapable de supporter ce système terri ant, Ilf s'est suicidé en 1937 à 39 ans et demi. Petrov avait les nerfs plus solides mais se crasha en avion en 1942 exactement au même âge. Le tirage de leurs œuvres dépasse les cent millions, en Russie et à l'étranger. Le traducteur a publié en 2000 un Ilf et Petrov témoins de leur temps, 3 volumes, chez L'Harmattan.

Les auteurs
Nés à Odessa en 1897 et 1902, ils sont morts tous deux à moins de quarante ans : Ilya Fainzilberg, dit Ilf, en 1937 (tuberculose ou plus probablement suicide) et Yevguiéni Kataïev, dit Petrov, en 1942 (accident d'avion). D'abord journalistes, puis auteurs associés (comme les frères Goncourt ou Erckmann et Chatrian), ils ont publié ensemble, entre 1928 et 1937, de nombreux ouvrages humoristiques ou satiriques. Leurs deux romans picaresques – Les Douze Chaises (1927-28, peinture humoristique de la société russe à la n de la NEP) et Le Veau d'or (1931-33, satire masquée mais acérée des processus de mise en place du stalinisme) – ont connu un succès inouï, faisant d'eux, avec de surcroît deux cents récits, trois grandes nouvelles et le présent « roman-reportage », les auteurs soviétiques les plus populaires à ce jour : quelque cent millions d'ouvrages vendus dans leur pays, malgré de longues périodes de censure partielle ou totale, un nombre considérable en Europe de l'Est (avant comme après la chute du communisme), une quinzaine d'adaptations à l'écran, une station polaire et deux petites planètes du système solaire nommées en leur honneur (après le communisme), sans compter de nombreuses manifestations culturelles comme l'« Ostap d'or », créé en 1992 à Saint-Pétersbourg, du nom de leur plus célèbre héros. Ils ont été l'honneur de leur pays, l'incarnation de la résistance secrète de la population à l'arbitraire gouvernemental, surtout stalinien mais aussi khrouchtchévo-brejniévien.

14 x 22 cm - 520 p. - 19 € - ISBN : 979-10-91301-46-6 - Parution : 15 novembre 2019.


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• Récit/Actualité
Yaacov BENDAVID

MA VOCATION : COMMENT SERVIR DIEU ?

Des Hauts-de-France à Jérusalem : parcours d'un chrétien picard devenu juif israélien

Le chemin singulier de vie d'un chrétien picard et sa quête spirituelle jusqu'à sa conversion au judaïsme.

Si vous vous promenez dans Jérusalem, du côté de la toute nouvelle Place de la Musique dont il a mené le chantier de bout en bout, vous le croiserez sans doute. Haute silhouette massive, barbe faussement naissante, rire tonitruant, verbe vigoureux toujours teinté d'un fort accent picard et, sous la casquette vissée sur le crâne, des yeux pétillants de malice et d'étonnement. Yaacov Bendavid, aujourd'hui maître d'ouvrage de multiples projets de rénovation au cœur de Jérusalem et auteur de ce livre, a eu un parcours exceptionnel, une de ces âmes juives perdues que Dieu a fait naître dans un environnement totalement improbable. Son chemin a été long, très long, parsemé d'aventures, de chutes et de rencontres inouïes mais habité d'une quête absolue : Comment servir Dieu ?
Depuis l'âge de quatre ans, Yaacov, qui s'appelait alors Raymond, « cherche » Dieu. Il a tout essayé : les curés, les évangélistes, les missionnaires et les protestants, jusqu'à ce qu'un jour, à l'âge de vingt-huit ans, il pousse la porte d'une synagogue à Dunkerque. « Je ne suis pas venu au monde pour faire de la guration, s'est-il toujours promis, jamais découragé. Je ne suis là que pour accomplir Sa volonté. » Et chacune de ses épreuves n'a fait que le renforcer dans sa quête spirituelle : « Être au service de Dieu, af rme-t-il, c'est ne rien espérer, ne rien revendiquer, c'est prendre ce que Dieu nous donne et dire merci. »
Son parcours du combattant vers la conversion puis, au sein même du judaïsme, est retracé dans ce récit. Un « roman de vie » haletant et intrigant mais aussi l'exploration des tâtonnements d'un homme, Juif d'instinct, aspirant à une vie juive authentique. Son dialogue sans concessions avec Dieu, émaillé de ré exions sur son approche du judaïsme, parcourt ces pages d'un souf e puissant. « Quand les gens liront ce livre, ils y trouveront, je l'espère, une nouvelle vision du monde, une nouvelle vision de la vie ; ils aborderont ainsi tous les événements, de manière plus authentique et juste. »

14 x 22 cm - 488 p. (dont hors texte 24p. illustrées) - 19 € - ISBN : 979-10-91301-48-0 - Parution : 11 février 2019.


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Nouveautés :

• Récit/Actualité
Joël ROSENFELD

IL ESSUIERA TOUTE LARME DE LEURS YEUX

La quête de sens d'un homme né juif, ls de déporté, et sa conversion au christianisme après un long cheminement spirituel.

Né d'un père rescapé des camps et d'une mère dont la plus grande partie de la famille a disparu lors de la Shoah, Joël grandit sous le poids des non-dits d'une génération qui préfère taire l'indicible. Son adolescence et sa vie d'adulte sont marquées par une quête de sens qui s'exprime d'abord par divers expédients propres à son temps et à sa génération... Jusqu'au jour où une rencontre décisive vient bouleverser le cours de sa vie, donnant à sa quête, qui ne s'est jamais tarie, une orientation et une force qui le portent encore aujourd'hui, quarante ans plus tard. Ce récit autobiographique, enlevé et bouleversant, nous invite à aller à la rencontre de nous-mêmes, pour porter sur notre propre personne et sur les autres un regard d'amour et d'espérance. Une parole intimiste, pour le moins inhabituelle et parfois dérangeante mais qui, en n de compte, nous relève.

L'auteur
Joël Rosenfeld est né en 1950 dans une famille juive non pratiquante. Il a travaillé la plus grande partie de sa vie au service des plus sou rants, d'abord auprès de personnes porteuses d'un handicap mental puis d'hommes et de femmes sans domicile xe. Il exerce également un service d'écoute et d'accompagnement des personnes blessées par la vie en leur proposant un chemin de réconciliation et de pardon.

14 x 22 cm - 560 p. (dont hors texte 24p. illustrées) - 23 € - ISBN : 979-10-91301-47-3 - Parution : 11 février 2019.


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Extraits du livre
• Récit/Actualité
Nissim-Samuel KAKON

Itinéraire d'un Juif franco-marocain – Maroc-France/Aller-Retour

C'est le récit de différentes expériences autant sociologiques qu'affectives. Succès et échecs mêlés, traités de manière dérisoire, iconoclaste et drolatique, mais sans concessions, vécus par une personne de confession juive issue de l'émigration des années 60, qui essaye de manière compulsive d'accéder au standard de la réussite socio-économique française, sans jamais y parvenir de façon sereine.
Les moments forts de la vie d'un émigrant, c'est tous les jours pendant une trentaine d'années. C'est la durée qui lui est nécessaire pour comprendre à quel camp il appartient vraiment. Il est dans ce contexte très difficile d'isoler des temps forts, et pour cause, ils le sont pratiquement tous en ce que le repos semble le fuir en permanence, l'ambition de la réussite lui étant imposée par le système.
Et lorsque l'on fait partie d'une minorité, a fortiori juive, de qui, par définition, on exige souvent plus, tout est pratiquement démultiplié. L'ambition, les difficultés, l'empathie, la sympathie…
Il a, à 6 ans révolus et avec sa famille, quitté le Maroc pour Strasbourg. Á dix-neuf ans, il fait un séjour de seize mois dans un kibboutz en Israël alors que l'enthousiasme consécutif à la guerre des Six-Jours est encore dans toutes les têtes. La nostalgie de la France et le besoin de revoir sa famille le feront revenir à Paris où il intégrera la compagnie Air France en tant que navigant commercial pour une période de cinq années consécutives. Ses voyages lui fourniront assez de matière pour pouvoir créer une entreprise tournée vers l'import, prélude indifférencié à de vrais succès comme à de cuisants échecs.
C'est en définitive le Maroc qui lui aura sur le tard et de manière heureuse, donné sa vraie chance, comme un message lancé à ses congénères.

L'auteur
Nissim-Samuel Kakon est né à Mogador (actuelle Essaouira) le 1er février 1951. Il a quitté le Maroc en 1956. Il est retourné y vivre en 2009, plus précisément à Agadir. Ses constants allers et retours en France n'ont fait que le renforcer quant à la pertinence de sa décision de partir.

14 x 22 cm - 528 p. (dont un cahier-photos de 24 pages) - 19 € - ISBN : 979-10-91301-34-3 - Parution : 13 mai 2019.


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• Récit/Actualité
Brahim KREDYA

PAGES DE L'HISTOIRE DES JUIFS DE SAFI

L'histoire des juifs de Safi (Maroc) est aussi ancienne que la ville elle-même. Malheureusement, peu d'écrits lui ont été consacrés. Brahim KREDYA, historien amoureux passionné pour sa ville, tente de relancer la recherche dans ce domaine. Il ne cesse de piocher dans les rares manuscrits disponibles et incite les chercheurs à suivre son exemple.
Ainsi, il s'est intéressé à toutes les composantes de la population de Safi à travers les âges, en essayant de mettre en valeur les personnalités qui ont joué un rôle prépondérant dans cette ville, en respectant la vérité historique, sans préjugé ni parti-pris. Entre autres travaux, il a retracé le rôle joué dans l'histoire du Maroc par les sept saints juifs, les Oulad ben Zmirro, à la fin du XVe et au début du XVIe siècles, lesquels ont fait prospérer l'économie régionale sous l'occupation portugaise et se sont imposés comme les médiateurs entre l'occupant et les chérifs saâdiens à Marrakech, d'une part, et les tribus environnantes, d'autre part.
Le présent ouvrage est consacré aux juifs de Safi, la ville de tolérance et de coexistence par excellence, celle où les juifs et les musulmans ont cohabité, dans les moments les plus dramatiques comme les plus prospères. Le respect mutuel et la coopération entre les deux communautés se sont perpétués malgré les interférences des mouvements extérieurs de la colonisation et les intrigues de ses agents.
Certes, la plupart des concitoyens de confession juive ont quitté la ville mais ils continuent à y revenir en pèlerins, en touristes et en amis, à la recherche d'anciens compatriotes musulmans… Fasse Dieu que ces liens fraternels se consolident davantage, dans la paix et le respect mutuels !

13 x 21 cm - 324 p. (dont un hors texte de 315 photos) - 26 € - ISBN : 978-2-916569-29-1 - Parution : disponible


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