LE CHAMEAU NE VOIT PAS SA BOSSE
• Essai littéraire
Sandra ARDITTI
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Le livre :
La bosse est une excroissance qui s'élève. Elle peut constituer une déformation, une gêne, un poids. Le chameau en est la parfaite illustration. Plus ordinairement nous pouvons aussi parler de nos bosses pour évoquer nos contrariétés, nos douleurs, nos fardeaux. Par la parabole du proverbe marocain :
« Le chameau ne voit pas sa bosse », nous comprenons que regarder les tourments des autres empêche de comprendre les siens.
Paris 2012. Justine Weiss, psychologue, se consacre aux peines de ses patients. Elle aime son métier qui lui permet, par l'indispensable attention qu'elle apporte aux autres, de surmonter ses hésitations et ses déceptions du quotidien. Seulement Justine, héroïne parce que femme d'aujourd'hui, traverse, elle aussi, une période faite d'interrogations et de doutes. Entre des adolescents qui s'arment, un couple qui s'enlise, des parents qui vieillissent, une crise identitaire, un climat de campagne électorale houleux dans un contexte où la violence terroriste frappe la France, parviendra-t-elle à tout gérer ?
Sandra Arditti conduit le récit composant ce premier roman d'une main de maître. Son art du portrait et la manière dont elle restitue la vie intérieure de ses personnages tracent admirablement les contours de l'âme humaine, au sein d'une époque contemporaine si contradictoire...
L'auteure :
Sandra Arditti, Parisienne d'origine, vit à l'étranger depuis 2007. Elle a travaillé dans le milieu de la mode et l'événementiel. Passionnée de littérature, elle pousse un jour la porte d'un atelier d'écriture. Le chameau ne voit pas sa bosse est son premier roman.
14,8 x 21 cm - 280 p. - 17 € - ISBN : 979-10-91301-83-1 - Parution : 27 octobre 2023
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Note de l’auteure
Chère Lectrice, cher Lecteur,
Le chameau ne voit pas sa bosse est mon premier roman.
Pourquoi les gens qui se donnent tant de mal pour comprendre les autres sont souvent ceux que l’on comprend le moins ? De
ce fait, une autre question prend aussitôt le dessus. Lequel de ces deux traits de caractère : l’égoïsme ou l’excès d’altruisme est un vilain défaut ?
Pour tâcher de le savoir, j’ai choisi de développer le côté altruiste et pour cela il me fallait créer un personnage très empathique. C’est ainsi que j’ai choisi de faire de mon héroïne une psy. Seulement ce n’est parce que l’on est psy qu’on est un super-héros, comme tous les gens qui n’ont rien d’exceptionnel, on est plein de paradoxes et de contradictions aussi. Alors pour accentuer cela j’ai eu envie d’écrire la vie d’une psy qui porte le poids d’un traumatisme, qui pensait avoir fini avec sa quête d’identité mais dont un secret bien gardé va remettre en cause toutes ses évidences. Cette femme glissera progressivement dans l’abîme et la déroute de soi. Aujourd’hui plus qu’hier, nous sommes davantage astreints par le devoir de savoir tout gérer (émotions, familles, occupation,
travail...) et happés par les médias ou autres sur la notion de perfection. Alors la saturation, celle qui ronge l’os et sa carcasse, nous empêche parfois de se relever. Dans cette époque où l’injonction au bien-être est absolument partout, comme si nous n’avions pas le droit de traverser des passages à vide, il est nécessaire de parler du burn-out sans en avoir honte, et savoir qu’absolument personne n’est épargné peut être instructif et réconfortant.
Alors égoïsme ou altruisme ?
J’espère que vous trouverez autant d’intérêt à la lecture que j’ai mis dans mon travail d’écriture.
Cordialement.
Sandra Arditti