CI-GÎT LE CAMEROUN

« Les dictatures […] sont comme le supplice du pal, elles commencent bien mais elles finissent mal », a dit un jour Georges Clemenceau, homme de presse et politique français. Bien des Camerounais (si ce ne sont tous) souhaitent une telle fin et au plus vite, à Paul Biya, leur pire dictateur-fossoyeur bien installé, hélas, dans cette grave maladie politique, principalement africaine de : « J'y suis, j'y reste, et même la mort ne m'y enlèvera pas ! » Ils rêvent des syndromes Ceausescu, Ben Ali, Kadhafi et autres Moubarak, confirmant la prédiction de Georges Clemenceau. A bons entendeurs (qui, comme par virus de cupidité du pouvoir, veulent toujours faire un mandat dictatorial de trop)… A Yaoundé, pour ce Monsieur Biya, outre le règne de la cupidité et de la pulsion sauvage du pouvoir, on dénombre aussi pléthore de placards trop pleins de cadavres. Alors il vaut mieux et à tout prix pour lui et les siens, mourir au pouvoir, ou provoquer un chaos, le déluge pour diluer les responsabilités accablantes. Cet homme n'est en rien énigmatique. Encore moins sphinx. Il ne sait tout simplement pas gouverner ! Et il le cache en permanence par des silences et des absences totales de complexes. Il est coléreux et vengeur à la fois. Tout le contraire de l'art de gouverner. Il occupe le pouvoir, surtout par la violence et les crimes ! « Le printemps camerounais » adviendra ou non ; il ne dépendra que des Camerounais et que d'eux seuls d'abord.

14 x 22 cm - 384 p. - 19 € - ISBN : 979-10-91301-05-3 - Parution : janvier 2014